Motion du CA du 24/03
Le Conseil d'Administration de l’Université Paris 8, réuni le 24 mars 2006, s’insurge
- contre la précarisation croissante d’une jeunesse qui voit se multiplier les obstacles à son intégration dans la vie active, comme l’a clairement montré la récente crise des banlieues
- contre la précarisation qui touche une partie de plus en plus grande des salariés du public et du privé.
Il exprime son inquiétude sur l’extension d’une réglementation qui tend à précariser les populations déjà fragilisées (CNE, CPE, droit des étrangers).
Il demande que le gouvernement n’en reste pas à des réponses dilatoires dans ce qui apparaît comme l’amorce d’un dialogue et attire son attention sur l’aggravation de la violence sociale occasionnée par le maintien du CPE.
Il exprime sa condamnation des actes de vandalisme dont a été victime l’EHESS, sa solidarité avec les personnels et les étudiants de cette école et son inquiétude quant à la tournure des évènements.
Il exprime son opposition au CPE qui, au même titre que le CNE, participe du démantèlement du code du travail et son opposition à la loi dite de l’égalité des chances. Il demande leur retrait.
Il exprime également son opposition à la précarisation croissante de l’emploi administratif et scientifique induite au même moment par la loi sur la recherche, et demande que des mesures concrètes soit prises pour la limiter, y compris à l’Université Paris 8.
Il exprime enfin son exigence que soit prise en compte la nécessité de donner les moyens au système éducatif et universitaire de pleinement assumer ses responsabilités à l’égard de la jeunesse.
Le Conseil d'administration
- demande que l’Université reste ouverte pour pouvoir maintenir le lien entre étudiants, enseignants et autres membres du personnel, et s’oppose à toute intervention policière contre la mobilisation.
- demande aux UFR de se réunir dès lundi pour trouver des solutions adaptées à leur situation particulière en ce qui concerne d’une part le déroulement des enseignements, d’autre part leur validation, qui ne devra pas pénaliser les étudiants et devra respecter l’égalité de tous, tout en s’efforçant de maintenir la qualité des enseignement concernés.
- soutient la mobilisation générale pour la journée de grève du mardi 28 mars 2006.
Le Conseil d'administration s’engage à mobiliser à plus long terme la communauté universitaire de Paris 8 pour qu’elle entame, dans le cadre de ses compétences et de ses missions, une réflexion sur la précarité et contribue à la recherche de solutions visant à la réduire.
- contre la précarisation croissante d’une jeunesse qui voit se multiplier les obstacles à son intégration dans la vie active, comme l’a clairement montré la récente crise des banlieues
- contre la précarisation qui touche une partie de plus en plus grande des salariés du public et du privé.
Il exprime son inquiétude sur l’extension d’une réglementation qui tend à précariser les populations déjà fragilisées (CNE, CPE, droit des étrangers).
Il demande que le gouvernement n’en reste pas à des réponses dilatoires dans ce qui apparaît comme l’amorce d’un dialogue et attire son attention sur l’aggravation de la violence sociale occasionnée par le maintien du CPE.
Il exprime sa condamnation des actes de vandalisme dont a été victime l’EHESS, sa solidarité avec les personnels et les étudiants de cette école et son inquiétude quant à la tournure des évènements.
Il exprime son opposition au CPE qui, au même titre que le CNE, participe du démantèlement du code du travail et son opposition à la loi dite de l’égalité des chances. Il demande leur retrait.
Il exprime également son opposition à la précarisation croissante de l’emploi administratif et scientifique induite au même moment par la loi sur la recherche, et demande que des mesures concrètes soit prises pour la limiter, y compris à l’Université Paris 8.
Il exprime enfin son exigence que soit prise en compte la nécessité de donner les moyens au système éducatif et universitaire de pleinement assumer ses responsabilités à l’égard de la jeunesse.
Le Conseil d'administration
- demande que l’Université reste ouverte pour pouvoir maintenir le lien entre étudiants, enseignants et autres membres du personnel, et s’oppose à toute intervention policière contre la mobilisation.
- demande aux UFR de se réunir dès lundi pour trouver des solutions adaptées à leur situation particulière en ce qui concerne d’une part le déroulement des enseignements, d’autre part leur validation, qui ne devra pas pénaliser les étudiants et devra respecter l’égalité de tous, tout en s’efforçant de maintenir la qualité des enseignement concernés.
- soutient la mobilisation générale pour la journée de grève du mardi 28 mars 2006.
Le Conseil d'administration s’engage à mobiliser à plus long terme la communauté universitaire de Paris 8 pour qu’elle entame, dans le cadre de ses compétences et de ses missions, une réflexion sur la précarité et contribue à la recherche de solutions visant à la réduire.